jeudi 29 septembre 2011

COROICO

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Coroico est à peine à 3h de route de La Paz et pourtant le paysage change complètement : ici c'est le début de la fôret amazonienne et nous retrouvons une végétation luxuriante et des températures tropicales. Nous y passons quelques jours pour nous reposer de l'agitation de La Paz mais aussi pour visiter la Senda Verde qui est un refuge pour des animaux maltraités. Au marché noir il se vend de nombreux singes, perroquets et autres animaux sauvages, or les gens ne savent pas s'en occuper et souvent les abandonnent après une courte durée. C'est malheuresement trop tard pour ces animaux car ils ne savent plus vivre en liberté.

Coroico se encuentra a sólo 3 horas en coche de La Paz y sin embargo, el paisaje cambia por completo: aquí es el comienzo de la selva amazónica y nos encontramos con una vegetación exuberante y temperaturas tropicales. Pasamos unos días para descansar del ruido de La Paz y también para visitar la Senda Verde que es un refugio para animales maltratados. En el mercado negro se venden muchos monos, loros y otros animales salvajes, pero los hombres no saben cuidarlos y con frecuencia les dejan tras un corto período de tiempo. Por desgracia, es demasiado tarde para estos animales porque ya no saben vivir en libertad.


Coroico is a mere 3 hours drive from La Paz and yet the landscape changes completely: here is the beginning of the Amazon rainforest and we find lush vegetation and tropical temperature. We spend a few days to rest from the bustle of La Paz but also to visit the Senda Verde which is a haven for abused animals. At the black market many monkeys, parrots and other wildlife animals are sold, but people do not know take care and often leave them after a short period of time. It is unfortunately too late for these animals for they don't know anymore how to live in freedom.

mardi 27 septembre 2011

LA PACHAMAMA

Croyance religieuse des peuples natifs des Andes, la Pachamama ou "Terre Mère" est la grande divinité qui représente la Terre, pas seulement le sol ou la terre géologique mais aussi la nature. C'est une divinité immédiate et quotidienne, qui agit directement et avec laquelle on dialogue de manière permanente (on lui demande son aide ou on s'excuse des fautes comises). Ce n'est pas une divinité créatrice mais protectrice : elle favorise la vie et la fertilité.
Il est obligatoire d'offrir une partie de ce que l'on reçoit à la Pachamama car elle a régulièrement faim et si on ne l'alimente pas avec des offrendes on l'offense. Parmi les objets offerts, on trouve des feuilles de coca, des coquillages marins et surtout des foetus de lama (selon la croyance pour fertiliser la terre). 
La religion centrée sur la Pachamama se pratique aujourd'hui en parralèle du christianisme si bien que beaucoup de familles sont simultanément chrétiennes et pachamamistes.

Creencia religiosa de los pueblos autóctonos andinos, la Pachamama o "Madre Tierra" es la gran deidad que representa a la Tierra, pero no solo el suelo o la tierra geológica, sino también la naturaleza. Es una deidad inmediata y cotidiana, que actúa directamente y con la cual se dialoga permanentemente (pidiéndole ayuda o disculpándose por alguna falta cometida). No es una divinidad creadora sino protectora: favorece la vida y la fertilidad.  
Es obligatorio ofrecer a la Pachamama parte de lo que se recibe porque tiene hambre frecuente y si no se la alimenta con las ofrendas se la ofende. Entre los objetos que se ofrecen son las hojas de coca, conchas marinas y sobre todo el feto de la llama (según una creencia para fertilizar la tierra). 
La religión centrada en la Pachamama se practica en la actualidad en forma paralela al cristianismo asi que muchas familias son simultáneamente cristianas y pachamamistas.

Religious belief of Andean indigenous peoples, the Pachamama or "Mother Earth" is the great deity who represents the Earth, not just the soil or geological ground but also the nature. It is an immediate and daily deity, acting directly and with which one can talk permanently (for help or apologizing for any offense committed). It is not a divine creator but is protective: it favors life and fertility.
It is mandatory to offer to the Pachamama part of what you get because she is often hungry and if not fed with the offerings she is offended. Among the items offered are the coca leaves, shells and especially the fetus of the llama (as a belief to fertilize the soil).
The Pachamama centered religion is practiced today in parallel to Christianity so many families are simultaneously Christian and Pachamama.

dimanche 25 septembre 2011

CATCH / LUCHA LIBRE / WRESTLING

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Une des attractions les plus populaires de La Paz et que nous ne voulions manquer sous aucun pretexte est le catch ou lutte libre, où se rencontrent de façon théatrale lors d'un combat des hommes et des cholitas. Cela a lieu les dimanches soirs dans le quartier El Alto dans une ambiance très bon enfant : les gens viennent en famille pour se divertir devant ce show plus que surprenant. Des hommes costumés (parfois de façon ridicule) qui jouent leur personnage et des cholitas en furie prêtes à tout pour gagner.

Una de las atracciones más populares de La Paz y que no queríamos faltar es la lucha libre donde se encuentran de manera muy teatral durante un combate hombres y cholitas. Esto está los domingos por la tarde en el barrio El Alto en una atmosfera muy relajada: la gente viene en familia para divertirse delante de un show más que sorprendente. Hombres disfrazados (a veces de manera ridícula) que actuan su personaje y cholitas en furia listas a todo para ganar.

One of the most popular attractions in La Paz and that we didn't want to lose is the wrestling where men and cholitas fight together in a theatrical way. This takes place on Sunday afternoon in the Alto neighborhood in a relaxed atmosphere: people come in family to entertain with a really suprising show. Men dressed up (sometimes in a ridiculous way) who play their character and crazy cholitas ready to do everything to win.

vendredi 23 septembre 2011

LA PAZ

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Après une nuit dans le bus entre Sucre et La Paz, nous tombons en panne d'essence à l'entrée de la ville dans le quartier de El Alto (réputé dangereux)... Nous prenons nos sacs et marchons jusqu'à la station de bus et Thibaut aide une vieille dame à porter ses sacs en plus des 20 kg sur le dos. On peut souligner que le moindre effort à plus de 3500 m d'altitude n'est pas facile et encore moins avec la pollution ambiante!
La Paz nous a supris car on s'attendait à rencontrer une ville sale et dangereuse et nous nous retrouvons dans une ville très agréable et touristique. Ici on ressent vraiment l'aspiration bolivienne a conserver ses traditions tout en se modernisant; en effet on croise des gens avec des tenues européanisées et d'autres en costume traditionel.

Tras un noche de bus entre Sucre y La Paz, nos quedamos sin gasolina en la entrada de la ciudad, en el barrio de El Alto (supuestamente peligroso)... Tomamos las mochilas y caminamos hacia la terminal de bus y Thibaut ayuda a una vieja mujer a llevar sus bolsos además de sus 20 kg en la espalda. Hay que subrayar que el menor esfuerzo a más de 3500 m de altitud no es nada fácil y aun menos con la contaminación ambiente!
La Paz nos sorprendió ya que pensabamos encontrar una ciudad sucia y peligrosa y al contrario estamos en una ciudad muy agradable y turística. Aqui se nota la aspiración boliviana a conservar sus tradiciones a la vez que se modernizan; de hecho aqui se ve gente con ropa europeanizada y otros con el traje tradicional.

After a night in the bus between Sucre and La Paz, we run out of gas at the entrance of the city in the neighborhood El Alto (supposedly dangerous)... So we take our backpacks and walk to the bus station and Thibaut helps an old lady to carry her bags on top of the 20 kg on his back. We have to say that the least effort at more than 3500 m of altitud is not easy and even less with the surrounding pollution!
La Paz suprised us because we thought we would find an ugly and dangerous city and we end up in a really pleasant and turistic city. Here we really feel the Bolivian aspiration to preserve their tradition and get modern at the same time: indeed we see people with europeanised clothes and other with the tradtional suit.

mercredi 21 septembre 2011

LA ROUTE LA PLUS DANGEREUSE DU MONDE / LA RUTA MAS PELIGROSA DEL MUNDO / THE WOLRD'S MOST DANGEROUS ROAD

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Il existe une route entre La Paz et Coroico (64 km) qui a été classée comme la route la plus périlleuse du monde. Vu le nombre d'accidents mortels, ce titre est bien mérité : en moyenne 26 véhicules basculent chaque année dans le vide. L'accident le plus meurtrier s'est produit en 1983 lorsqu'un bus a basculé dans le précipice tuant le chauffeur et ses 100 passagers. En 2007, une nouvelle route a été ouverte, diminuant le nombre d'accidents, toutefois certains boliviens préfèrent toujours l'ancienne route qui est plus économique et plus directe...
Nous avons descendus cette route en VTT comme la plupart des touristes venant à La Paz, car elle est devenue une véritable attraction touristique. On descend une route étroite (à peine 3.20 m de large par endroit), des à-pics vertigineux de 600 m et un dénivelé de 3600 m. En quelques heures on passe des sommets enneigés de l'Altiplano à la chaleur des Yungas (début de l'Amazonie) et on traverse une incroyable diversité de paysages ; c'est tout simplement magnifique!

Entre La Paz Y Coroico (64 km) existe un camino que fue clasificado como la ruta más peligrosa del mundo. Dado el número de accidentes mortales, se merece ese título: un promedio de 26 vehículos caen cada año en el precipicio. El accidente más importante fue en 1983 cuando un bus cayo matando al conductor y a sus 100 pasajeros. En 2007, otro camino fue abierto, disminuyendo el número de accidentes, ahora bien algunos bolivianos siguen tomando la vieja porque es más económica y más directa...
Bajamos esta ruta en bici tal como la mayoria de los turistas que vienen a La Paz, ya que se convirtió en una atractión turística. Se baja un ruta estrecha (a penas 3.20 m en algunos lugares), con precipicios vertiginosos de 600 m y un desnivel de 3600 m. En algunas horas pasamos de cumbres con nieve del Altiplano a la calor de las Yungas (comienzo de la Amazonia) y econtramos una diversidad de paisajes increíbles; es espectacular!


Between La Paz and Coroico (64 km) there is a road which was classified as the world's most dangerous road in the world. Given the number of accidents, this title is well deserved: an average of 26 vehicules fall over the edge every year. The most important accident was in 1983 when a bus fell over killing the driver and its 100 passengers. In 2007, another road was opened, reducing the number of accidents, but still some Bolivians are using the old one which is more economic and direct...
We went down this road with a mountain bike, just like the majority of the tourists who come to La Paz, because this became a touristic excursion. You ride down a narrow road (sometimes barely 3.20 m large), with impressive drops of 600 m high and a difference of 3600 m altitud. In a few hours you ride from snowy summits down to the the heat of the Yungas (beginning of the Amazonia) and you find an amazing diversity of landscapes: it is just incredible!

lundi 19 septembre 2011

LA CONTROVERSE SUR LA COCA / LA CONTROVERSIA DE LA COCA / THE COCA LEAVES CONTROVERSY

Le gouvernement bolivien estime que pas moins de 1.2 million de kilos de coca sont consommées chaque mois à des fins traditionelles (mâchées, infusées dans un maté ou utilisées lors de cérémonies religieuses). Pour les habitants des hauts plateaux andins, les alcaloïdes contenus dans les feuilles de coca aident à combattre le mal d'altitude et la fatigue. Le président Evo Morales a enfourché un cheval de bataille cher aux Aymaras et aux Quechuas : la culture de la coca. Mais le choc des cultures est facile à comprendre : l'Occident considère la coca comme un produit brut qui sert à la fabrication d'une drogue dure et les peuples indigènes des Andes la considèrent comme une plante sacrée qu'ils utilisent depuis des siècles sous sa forme naturelle. Morales s'est fermement opposé au programme d'éradication mené par les Etats-Unis et continue d'affirmer que l'Occident doit s'attaquer à la consommation de la cocaïne dans leurs pays. Dans la nouvelle constitution, il a même déclaré que la feuille de coca fait partie du patrimoine bolivien et de la culture andine et souhaite entamer une procédure visant à retirer la feuille de coca de la liste des substances prohibées. Il essaie donc de mettre en place une nouvelle industrie de produits légaux à base de coca (infusions, médicaments et cosmétiques) dans l'espoir de créer un marché porteur et d'accroître les revenus des producteurs de coca : Allez Evo!

El gobierno boliviano evalua que más o menos 1.2 millones de hojas de coca se consumen cada mes de manera tradicional (masticadas, en un maté o usadas en ceremonias religiosas). Para los habitantes del Altiplano, los alcaloidos contenidos en las hojas de coca permiten combatir el mal de altura y el cansancio. El presidente Evo Morales emprendió una batalla querida de los Aymaras y Quechuas: la cultura de la coca. Pero el choque de culturas es fácil de entender: el Occidente considera la coca como un producto bruto que sirve a la fabricación de una droga dura cuando los pueblos indígenos de los Andes la consideran como una planta sagrada que utilisan desde siglos en su forma natural. Morales se opuso de manero rotunda al programa de eradicación llevado por los Estados Unidos y sigue afirmando que los países del Occidente debe luchar contra el consumo de la cocaina en sus países. En la nueva constitución inclusó declaró que la hoja de coca forma parte del patrimonio boliviano y de la culrura andina y quiere empezar un procedimiento con el fin de quitar la hoja de coca de la lista de las substancias prohibidas. Por eso intenta poner en marcha una nueva industria de productos legales a base de coca (infusiones, medicamentos y cosméticos) con la esperanza de crecer el mercado y aumentar los sueldos de los productores de coca : Viva Evo!

The Bolivian government estimates that more or less 1.2 millon of kg of coca leaves are consumed every month on a tradicional way (chewed, in infusions or during religious ceremonies). For the inhabitants of the Andes, the alcaloides contained in the leaves help to fight against altitude sickness and tiredness. Evo Morales, the president, started a fight really important for the Aymaras and Quechuas: the coca leaf culture. But the culture shock is easy to understand: the Western countries believe that coca is a raw product that is used for the elaboration of a hard drug and the indigenous population in the Andes see it as a sacred plant that is being used for centuries in its natural form. Morales got firmly oposed to the eradication program led by the United States and affirm that the Western countries have to fight the consumption of cocaine in their countries. In the new constitution he even declared that the coca leaf is part of the bolivian heritage and of the Andinian culture and he wants to start a procedure that will allow to take the coca leaf out of the list of the prohibited substances. So he tries to implement a new industry of legal products made of coca leaves (infusions, medicine and cosmetics) with the hope of growing the market and increasing the salary of the coca producers : go ahead Evo!

samedi 17 septembre 2011

TARABUCO Y JALQ'A

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Tarabuco est un petit village à quelques kilomètres de Sucre et chaque dimanche les villageois des campagnes environnantes (dont la communauté Jaq'la) y descendent pour vendre leur artisanat. Ces communautés ont développé un art textile riche et complexe et très différent de ce que l'on trouve dans les autres villes. Ici la plupart des gens ne parlent pas espagnol mais quechua, toutefois il est étonnant de voir la facilité avec laquelle les gens arrivent à se faire comprendre lorsqu'il s'agit de vendre ...


Tarabuco es un pueblecito a algunos kilometros de Sucre y cada domingo los pueblerinos de los alrededores(entre los cuales la comunidad Jaq'la) bajan alla para vender su artesania. Estas comunidades han desarrollado un arte textil rico y complejo y muy diferente de lo que se puede encontrar en las otras ciudades. Aqui la mayoria de la gente no habla español sino quechua, pero es extraño ver lo fácil que es hacerse entender cuando se trata de vender ...


Tarabuco is a small village a few kilometres far from Sucre and each Sunday the villagers from the surrondings (among which the Jaq'la community) get there to sell their crafts. Those communities have developped a rich and complex textile art and very different from what we can find in other towns. Here the majority of the people don't speak Spanish but Quechua, and still it is amazing to see how easy it can be to make oneself understood when it comes to selling....

jeudi 15 septembre 2011

LA NOURRITURE BOLIVIENNE / COMIDA BOLIVIANA / BOLIVIAN FOOD

Nombreux étaient ceux qui nous avaient prévenus du manque de variété de la nourriture bolivienne. On nous a même raconté que les yeux fermés on ne savait distinguer le riz du poulet... Après 2 semaines en Bolivie nous nous demandons réellement le pourquoi de cette réputation. En effet, depuis que nous sommes en Amérique Latine c'est le pays où nous avons trouvé le plus de variétés. En fait, il faut à tout prix éviter les restaurants touristiques et plutôt se rendre dans les cantines et marchés couverts où vont tous les Boliviens. Les plats sont frais car préparés le matin : générallement une soupe est servie en entrée (de mais, légumes, poulet...) et en plat principal une viande en sauce (poulet, boulette de viande, saucisse...). A Sucre, le dessert se trouve aux stands de fruits où nous prenons de délicieux jus frais.

Muchos eran los que nos habían avisado de la falta de variedad de la comida boliviana. Aun nos contaron que con los ojos cerrados no se podía distinguir el pollo del arroz... Después de 2 semanas en Bolivia nos preguntamos realmente el porque de esta reputación. Efectivamente, desde que estamos en America Latina es el país donde se encuentra más variedad. De hecho, hay que evitar los restaurantes turísticos y dirigirse hacia los comedores y mercados cubiertos adonde van los bolivianos. Alli, la comida está fresca ya que preparada el mismo día: generalmente se sirve una sopa de entrada (de choclo, verduras, pollo...) y de segundo una carne con salsa ( pollo, albondigas, salchichas...). En Sucre, el postre se encuentra en las tiendas de frutas donde tomamos deliciosos zumos frescos.

Many were the people that warned us about the lack of variety of the Bolivian food. We've even been told that you couldn't distinguish the chicken from the rice with closed eyes... After 2 weeks in Bolivia we really wonder why. Indeed, since we are in South America it is the country with most variety. Actually, you really need to avoid the touristic restaurants and you'd better go to the canteens and covered markets where all the Bolivians go. The dishes are really fresh because prepared the same day: you generally get a soup as a starter (made of corn, vegetables, chicken...) and a meat in sauce as a main course (chicken, meat balls, sausage...). In Sucre, you can find the desert in the fruit stalls where we take delicious fresh juices.

mercredi 14 septembre 2011

SUCRE

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Sucre est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. Ici nous ne sommes qu'à 2700 m d'altitude et le climat est doux; nous décidons donc d'y rester pour la semaine. De plus, nous avons de la chance d'assister à la procession en l'honneur de la vierge de Guadeloupe : les festivités s'étendent sur plusieurs jours et nous avons eu droit à de magnifiques défilés avec des costumes typiques Boliviens. Sucre est une ville très plaisante or très différente des villes que nous avons vues sur l'altiplano: architecture structurée, maisons blanches, balcons en bois, églises au style baroque, beaucoup d'artisanat (Mélanie fait chauffer la carte bleue), les gens sont très calmes et acceuillants. Bref c'est une ville où il fait bon vivre et manger...

Sucre es la capital constitucional de Bolivia. Aqui solo estamos a unos 2700 m de altitud y el clima es muy suave; asi decidimos quedarnos una semanita. Ademas, tenemos suerte de caer para la celebración de la virgen de Guadalupe: la fiesta se hace en varios días y podemos disfrutar de magníficos desfiles con trajes típicos bolivianos. Sucre es una ciudad muy agradable y muy diferente de las demas ciudades que vimos hasta ahora en el altiplano: architectura estructurada, casa blancas, balcones de madera, iglesias de estilo baroco, mucha artesania (se le quema la tarjeta de crédito a Mélanie de tanto usarla), la gente muy tranquila y acogedora. En fin, es una ciudad donde está bien vivir y comer...

Sucre is the constitutional capital of Bolivia. Here we are only at 2700 m high and the climate is really mild: so we decide to stay here for a week. Plus, we are really lucky because we just arrived for the celebration of the Guadalupe virgin: the party spreads over a few days and we can enjoy wonderful parades with typical Bolivian costumes. Sucre is a really pleasant town and so different from the ones we've seen so far in the altiplano: structured  architecture, white houses, wooden balcones, barroco churches, a lot of crafts (Mélanie is burning out the credit card), the people are really quiet and welcoming. All in all, it is a town where it is good to live and eat...

lundi 12 septembre 2011

POTOSI

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Potosi culmine à 4200m. Cette ville a été fondée suite à la découverte du "Cerro Rico" (le mont riche). Les espagnols en ont sortis tellement d'argent que la légende raconte qu'ils auraient pu construire un pont en argent pour rentrer en Espagne et en revenir les poches pleines... De nos jours les boliviens continuent de l'exploiter, et en sortent divers minéraux et encore un peu d'argent. Les conditions de travail n'ont pas ou peu évolué depuis l'époque coloniale : chaque mineur travaille avec son propre matériel et ai payé au rendement. Ils respirent des poussières et des produits toxiques et le travail à la dynamite crée de nombreux accidents. Leur espérance de vie est réduite et ils dépassent rarement les 30 ans. Le mont est de nos jours un vrai gruyère et ils songent même à le renommer le "Cerro Pobre" (le mont pauvre).

Potosi culmina a 4200m. Esta ciudad se fundió despúes del descubrimiento del "Cerro Rico". Los españoles sacaron tanta plata que una leyenda dice que habrían podido construir un puente de plata hacia España y volver con los bolsillos llenos... Hoy en día los bolivianos siguen explotándolo y sacan varios mineros y todavia un poco de plata. Las condiciones de trabajo casi no evolucionaron desde la época colonial: cada minero trabaja con sus proprias herramientas y está pagado al rendimiento. Respiran polvos y productos tóxicos y el trabajo a la dinámita ocasiona muchos accidentes. Su esperanza de vida está reducida y pocos superan los 30 años. El cerro es ahora un verdadero gruyere y aun piensan en llamarlo "Cerro Pobre".

Potosi culminates at 4200m. This town was founded after the discovery of the "Cerro Rico" (the rich hill). Spanish extracted so much silver that a legend said that they could have built a silver bridge to get back to Spain and they still would have had enough silver to fill their pockets... Nowadays Bolivians still exploit the hill and extract various minerals and still a bit of silver. The labour conditions hardly didn't evolve since the colonial period: each miner works with his own tools and gets paid by their productivity. They breathe dust and toxic products and working with dynamites generates many accidents. Their life expectancy is really reduced and only a few get older than 30. The hill is today pierced as a gruyere and they even think to rename it "Cerro Pobre" (poor hill).

samedi 10 septembre 2011

LLAMA / ALPAGA / VICUÑA

Les lamas, alpagas et vigognes font parties de la famille des camélidés mais ont tout trois des caractéristiques dfférentes. La vigogne est un animal sauvage et une éspèce protégée. Nous en avons vues en Patagonie et également dans les Andes, mais il est difficile de s'en approcher car elle est très méfiante. La vigogne est très élégante avec ses grands yeux noirs et ses longues pates fines. A l'inverse le lama est un animal domestiqué (cela remonte à la période pré-inca), il vit essentiellement sur les hauts plateaux andins (à plus de 4500 mètres d'altitudes), sert à transporter de la marchandise et est également élevé pour sa laine et sa viande (il faut gouter le ragout de lama, c'est très bon!). Physiquement le lama est beaucoup plus court sur pate que la vigogne, il est très bourru et a un petit air dédaigneux (il faut d'ailleurs pas trop l'embéter car s'il crache il rate rarement sa cible!). L'alpaga quand à lui ressemble beaucoup au lama mais est plus petit et sa laine beaucoup plus douce.
 
Las llamas, alpagas y vicuñas forman parte de la familia de los camelidaes pero tienen características diferentes. La vicuña es un animal salvaje y una especie protegida. Vimos muchas en Patagonia y también en los Andes, pero es muy difícil acercarse a ellas porque son muy temerosas. La vicuña es muy elegante con sus grandes ojos negros y sus largas patas finas. Al contrario la llama es un animal domesticado (es desde antes el periódo pre-inca), vive esencialmente en las alturas andins (a más de 4500 metros de altitud), sirve para transportar mercancia, y está criada por su lana y su carne (hay que probar la cazuela de llama, es muy bueno!). Fisicamente la llama tiene las patas mucho más cortas que las de la vicuña, tiene mucha lana y un aire desdeñoso (de hecho es mejor no molestarlo demasiado porque si escupe nunca falta su objetivo!). El alpaga se parece mucho a la llama pero es más pequeño su lana mucho más suave. 

Llamas, alpagas and vicunas are all part of the camelid family but they all have different characteristics. The vicuna is a wild animal and a protected specie. We saw a lot of them in Patagonia and also in the Andes, but it is relly hard to get close to them because they are scared easily. The vicuna is really elegant with its big black eyes and its long thin legs. On the contrary, the llama is a tamed animal (this from far before the pre-inca period), essentially lives int the Andes (at more than 4500 metres under the sea level), is used to transport goods and is tamed for its wool and meat (you definitaley need to taste the llama stew, it is really good!). Physically its legs are much shorter than the vicunas', has much more wool and looks disdainful (indeed it is better not to bother him because if it spits it never misses its target!). The alpaga is very much alike the llama but smaller and its wool is much softer.

jeudi 8 septembre 2011

SALAR DE UYUNI / ASCENSION DU VOLCAN TUNUPA

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Plus vaste réserve de sel au monde, le Salar de Uyuni s'étend sur plus de 12 000 km2 . Le salar, d'un blanc aveuglant, est une étendue désolée d'une incomparable beauté: juste le ciel bleu, le sol blanc et nous. Nous avons passé notre première nuit dans un hotel de sel où tout est fait à partir de cette matiere premiere: tables, chaises, lits... Nous avons traversé le salar en voiture ce qui nous a donné l'impression de voler parmi les nuages et nous avons rejoint les iles pescado et Incahuasi : iles couvertes de cactus et entourées de cette mer blanche. Le lendemain nous nous sommes levés aux aurores pour l'ascension du volcan Tunupa: il faut admetter que même si l'effort physique n'était pas difficile, l'oxygène se faisant de plus en plus rare à plus de 4900m d'altitude nous nous sommes arrêtés au cratère et n'avons pas pu rejoindre la cime qui culmine à 5400m. Nous avons pu profité du levée du soleil et d'une vue magnifique sur le salar.


Reserva más grande de sal del mundo, el Salar de Uyuni se extiende sobre más de 12 000 km2.El salar, de un blanco cegador, es una hermosa superficie perdida: justo el cielo azul, el suelo blanco y nosotros. Pasamos nuestra primera noche en un hostal de sal donde todo está hecho a partir de esta materia prima: mesas, sillas, camas...Cruzamos el salar en coche lo que nos dió la impresión de volar sobres las nubes y nos fuimos a las islas pescado e Incahuasi: islas cubiertas de cactus y rodeadas de este mar blanco. El día siguiente nos madrugamos para subir al volcan Tunupa: hay que decir que si el esfuerzo físico en sí no es muy difícil, el oxygeno viene a faltar a más de 4900m de altitud con lo cual nos paramos al cráter y no pudimos alcanzar la cima que culmina a unos 5400m. Igualmente disfrutamos del amanecer y de una vista increíble sobre el salar.

Biggest salt reserve in the world, the Uyuni Salar extends on more than 12 000 km2. The salar, white blinding, is a beautiful desolate place: only the blue sky, the white ground and us. We spent our fisrt night in a salt hostal where everything is made of this raw material: tables, chairs, beds... We drove through the salar having the impression of flying over the clouds and we went to the pescado and Incahuasi islands: islands covered with cactus and surrounded by this white sea. The day after we woke up at dawn to climb up the Tunupa volcano: we have to admit that if the physical effort was not so difficult, the lack of oxygen at more than 4900m made us stop at the crater instead of reaching the top at 5400m. All the same we enjoyed the sunrise and an incredible view of the salar.



mercredi 7 septembre 2011

SUD LIPEZ

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La pointe Sud-Ouest de la Bolivie est un exceptionnel ensemble de paysages variés tel que des lagunes, des volcans, des geysers, des bains thermaux, des zones désertiques rocheuses. Le sol déborde de minéraux ce qui produit une extraordinaire palette de couleurs. C'est une des régions les plus rudes de la planète, rappelons que nous sommes sur l'altiplano (environ 4000m au dessus de la mer), et un refuge pour de nombreuses espèces andines (vigognes, lamas, flamands roses...). Ici on ressent vraiment les variations de températures : le soleil tape fort en journée et le soir le mercure peut descendre à -20ºC ce qui a compliqué nos nuits étant donné que les refuges ne sont pas chauffés.

La punta Suroeste de Bolivia es un conjunto excepcional de paysajes variados tal como lagunas, volcanes, geysers, baños termales, zones rocosas desérticas. El suelo está repleto de minerales lo que produce un panel de colores maravilloso. Es una de las regiones más duras del planeta, tenemos que recordar que estamos en el altiplano (más o menos a 4000m por encima del mar), y un refugio par numerosas especies andinas (vicuñas, llamas, flamencos rosas...). Aqui se nota bastante los cambios de temperatura: el sol pega fuerte durante el día y por la noche las temperaturas pueden bajar a -20ºC lo cual complicó nuestras noches dado que los refugios no tienen calefacción.


The extreme south-west of Bolivia gathers amazing landscapes such as lagoons, volcanoes, geysers, termal baths, desertic rocky places. The earth is full of minerals which gives an extraordinary set of colors. It is one of the rougher region of the world, let me remind you that we are in the altiplano (more or less 4000m au above the sea), and a refuge for various andinan species (vicunas, llamas, pink flamingos...). Here we definitely feel the changes of temperatures: the sun can be really strong during the day and at night the temperatures can drop to -20ºC which made our nights difficult (taking into account that the places where we slept didn't have heater).

lundi 5 septembre 2011

LAS CHOLITAS

De nombreuses indiennes de Bolivie portant le costume traditionnel sont surnommées les "Cholas". Ce costume se caractérise par un chapeau melon posé en équilibre sur la tête, une jupe plissée souvent très colorée, une blouse ou un pull en laine et parfois un tablier par dessus. Elles portent dans le dos l'aguayo, qui est un rectangle de tissu (aux couleurs criardes) servant de sac fourre-tout dans lequel elles transportent de la coca, des aliments ou leur bébé. Elles ont également 2 longues tresses jointes par un pompon.

A las numerosas indias de Bolivia llevando el traje tradicional se les llaman "Cholas". Este traje se caracterisa por un sombrero derby puesto en equilibrio por encima de la cabeza, una falda muy colorada, una blusa o un jersey de lana y a veces un delantal por encima. Llevan en la espalda el aguayo, que es un rectángulo de colores chillones que sirve de bolso en el cual transportan coca, alimentos o su niño. También llevan 2 largas trenzas unidas por un pompon.

The Bolivian women wearing the traditional suit are called "Cholas". This suit is made of a derby hat (put at the top of the head), a colorful skirt, a bluse or a woolen jersey and sometimes an apron on top of that. They also wear the aguayo, which is a rectangle (with garish colors) that is used as a bag where they put coca, food, or they baby. They also have 2 long plaits.

dimanche 4 septembre 2011

TUPIZA

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Enfin la Bolivie ; nous commençons par la petite ville de Tupiza, point de départ pour le circuit Sud Lipez/Salar de Uyuni. Nous y restons quelques jours afin de découvrir les environs et d'organiser notre tour dans le sud. Le depaysement est total par rapport à l'Argentine : la population est à majoritè indienne (quechuas ou aymaras), du coup l'espagnol n'est pas forcément leur langue maternelle et il n'est pas toujours évident de se faire comprendre et de les comprendre. La plupart des femmes s'habillent à la manière des "cholas" ce qui fait très couleur locale.

Por fin Bolivia; empezamos por la pequeña ciudad Tupiza, inicio del circuito Sur Lipez/Salar de Uyuni. Nos quedamos aqui algunos días para descubrir los alrededores y organizar nuestro tour en el sur. El cambio es total en comparación con Argentina: la mayoría de la población es indígena (quechuas o aymaras), con lo cual el español no es su idioma maternal y no es siempre fácil hacerse entender o entenderles. La mayoría de las mujeres se visten a la manera de la "cholas" lo que da un toque típico.

Bolivia eventually; we start with the small town Tupiza, beginning of the circuit South Lipez/Salar de Uyuni. We stay here a few days to discover the surroundings and organise our trip in the south. The change is tremendous compared to Argentina: the majority of the population is of indian origin (quechuas or aymaras), so Spanish is not always their mother language and it is not always easy to make ourself understood or make them understand us. The majority of the women are dressed with the "cholas" style with which gives a typical touch.